Vers une société fraternelle…

Avez-vous remarqué qu’il suffit d’annoncer une pénurie d’essence pour qu’en quelques jours, il y ait pénurie d’essence. Une pénurie de sucre pour qu’en quelques jours il y ait pénurie de sucre. « La prédiction d’un événement a pour résultat de faire arriver ce qu’elle a prédit « disait  Paul Watzlawick dans « Faites vous-même votre malheur » Il en est de même aujourd’hui. Le marketing de la peur entretenu par les politiques et les médias entretient le climat de peur et accentue ce que l’on appelle « La crise ».

Peut-on sincèrement imaginer la perception d’une sortie de cette situation en se lamentant de la regarder et de la constater. Qui plus est, à qui fera-t-on encore croire qu’il s’agit d’une crise financière ou d’une crise économique ? Il s’agit bel et bien de la naissance d’une nouvelle société

La vieille société est morte à l’automne 2008 après avoir vécu de belles années. Elle commençait à donner quelques signes de fatigue depuis l’été de l’année précédente. Il faut dire que les pratiques de quelques médecins (économistes, financiers, banquiers, traders et consort) ont abrégé ses souffrances. L’euthanasie est ainsi plus facile en économie qu’en Italie. Bref « La vieille société est morte, vive la nouvelle société ».

Que peut-on demander à cette nouvelle société ? Rien. Elle sera ce que nous en ferons. Sans trop d’efforts, on pourrait si on le voulait réanimer la précédente. Elle bouge encore. Mais si on le veut, si on le souhaite, si on le désire, alors on peut faire que demain soit encore plus radieux qu’hier. On peut faire que demain soit conforme à nos rêves les plus fous ! On peut faire que demain soit heureux. On peut faire que demain réconcilie les 2 auxiliaires Etre et avoir. On avait oublié que l’être existait et qu’il était la base de toute société humaine

Dans la chanson des restos du cœur, on entend « Dépassé le chacun pour soi, moi je pense à toi, tu penses à moi » Est-ce si difficile de se tourner vers l’autre plutôt que de rester centré sur soi ?

Paul Watzlawick disait que l’on pouvait construire son propre malheur. Est- ce à dire que l’on peut construire aussi son propre bonheur ? Oui, sans aucun doute. Mais cela passe par l’envie, le désir et l’action. Sans envie, sans désir, sans action pas de bonheur ! Alors quand demain deviendra aujourd’hui, si nous avons semé envie, désir et actions alors nous récolterons des bonnes nouvelles qui seront autant de fondations pour une société plus fraternelle, moins égocentrique, une société ou chacun sera au service de l’autre. Demain sera ce que nous en faisons aujourd’hui. Un président nouvellement élu qui a enthousiasmé les foules chez lui et chez nous disait « Yes we can ! » Do you think that we can. Oui nous le pouvons. Aux actions, citoyens

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Our discussion have One comment

  1. je suis heureuse de lire ceci! cet après-midi même, je me disais que cette crise n’était pas si grave, que ce n’était que la poussière de notre société qui était secouée, le marécage où l’on s’enlisait qui était ébranlé, la sonnerie du réveil qui venait nous sortir de notre léthargie chronique qui ne nous menait plus nulle part.
    Il est temps de nous autoriser un nouvel élan, d’oser inventer, de sortir des ornières et courir avec enthousiasme vers un lendemain vivant !

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