Voici une bonne nouvelle que la journée de Pâques nous apporte :le Lapin des « Bonnes nouvelles » a emporté dans son sac en Toile un œuf en chocolat au goût de la jeune ignorance que certains prêtent au chocolat tout juste mature, parfois (un peu) candide, disent-ils, encore plein d’un lait censé être d’excellente qualité, comme gavé pour ensuite se faire manipuler puis manger par ceux qui croient pouvoir modifier à souhait la nature et la texture de ce lait qui n’a d’autre fonction que de nourrir le jeune esprit: on le nomme Education. Mais voilà la surprise que l’œuf en chocolat tendre porte en son cœur pensant, au grand dam de certains grands mangeurs qui se voient, fiers, attribuer une responsabilité dans le processus d’évolution du lait de l’Education (qui se doit d’être le plus pur possible) et qui prétendent, en raison de la fonction qu’ils occupent, pouvoir réduire l’importance d’éléments fondamentaux, indispensables à la genèse de ce lait, et le rendre ainsi un peu plus fade et privé du goût sublime apporté par les antiques arômes de l’Humanité : il s’agit bien évidemment du Grec et du Latin, tout-à-fait complémentaires, indissociables et non atomisables, tant les deux civilisations desquelles nous, Européens, sommes issus, sont intimement liées. Le Latin n’a pas de raison d’être sans le Grec, tout comme l’Education n’a pas de raison d’être sans l’enseignement de ces deux immenses colonnes culturelles et linguistiques, que sont le Grec et le Latin, qui soutiennent de leur poids le fronton d’une civilisation portant en lettres majuscules le nom de CIVILISATION EUROPEENNE.

Voilà donc la surprise de ce jour Saint qui porte encore l’espérance de ne pas voir attribuer le linceul à l’enseignement du Grec et du Latin, mais plutôt de voir cet enseignement ressusciter, même si certains croient déjà en sa mise au tombeau.

Avis aux entendeurs: c’est à nous tous de ne pas conduire l’enseignement du Grec et du Latin sur son chemin de croix.