Tout récemment, j’ai eu l’occasion de rencontrer un chef d’entreprise pour lui parler d’un projet d’aide humanitaire au sein d’une petite association dont je m’occupe (il s’agit d’aider à la scolarisation, en brousse, d’enfants d’un petit pays de l’Afrique de l’Ouest : le Bénin).

L’accueil que cet homme m’a réservé, a totalement transformé l’idée que je me faisais d’une personne ayant ce rang et ces fonctions. Il faut dire que l’image que je pouvais en avoir était largement déformée et faussée par ce que nous entendons dire au sujet des patrons à la télé et à la radio. Je vous assure qu’en cette période difficile à traverser pour de nombreuses entreprises (et la sienne comme les autres), ce dirigeant, qui doit gérer au quotidien mille problèmes à la fois, a porté  une grande écoute et un grand intérêt aux difficultés rencontrées par des enfants à des milliers de kilomètres de lui. J’ai également découvert l’engagement de cette entreprise pour des projets solidaires depuis de nombreuses années : actions qui ne sont pas financées uniquement pour redorer l’image de l’entreprise puisque lui-même, en tant que  PDG,  connaît parfaitement bien ces projets et leur évolution.

Et son humanité ne s’arrête pas au seuil de son établissement ; il la développe également en son sein puisque ses employés sont partie prenante des projets de solidarité et sont eux-mêmes intéressés aux bénéfices dégagés par la société en fin d’année.

Je crois donc qu’il faut arrêter de ternir l’image des dirigeants d’entreprises ; c’est comme partout, il y a des mauvais, mais ils ne le sont pas tous et les « bons » ne sont peut-être pas si rares qu’on veut nous le faire croire. En tout cas, j’ai eu la grande chance d’en rencontrer un.