"Kathâkali" et le Domaine de Kerbarh en Bretagne…ou comment parfois réalité et fiction se rejoignent !


Samedi 8 août dernier, au cours de l’émission Télématin, sur France 2, sur le thème de « La route des Indes », la journaliste Marie Dominique Perrin présentait un reportage sur trois résidences hôtelières bretonnes ayant en partage leur décoration et l’histoire de leur création liée intimement à l’Inde.

Pourquoi l’une d’entre elles m’appela si fort qu’elle suscita de ma part une suite immédiate ? Mystère… Une phrase de ce reportage me reste en mémoire, illustrant le Domaine de Kerbarh, à Pluvinier, dans le Morbihan : « Le domaine est placé sous la protection des Saints Patrons bretons et des Dieux du panthéon indien… » C’est ainsi qu’en un raccourci magnifique se créa le premier lien entre Kathâkali et Jérôme Lebreton et Manuel Pinol, les maîtres du lieu. Tout semblait me pousser dans leur direction. Après une visite sur leur site, la découverte des 5 chambres qui me semblaient tout droit sorties de mon propre imaginaire, tant la décoration en est proche de celle que j’ai imaginée pour la chambre de Tim Bopel, l’un des personnages de « Kathãkali », je ne pouvais en rester là.

Un mail envoyé, où je leur faisais part de mon émotion à la suite du reportage, de cette alchimie évidente entre leur domaine et le thème de mon roman tout juste édité. Puis un autre à deux amis bretons, leur « suggérant » une visite l’après-midi même à Pluvinier, distant de 85 km de chez eux. Et c’est ainsi que quelques heures à peine après la diffusion du reportage de Télématin,  mon roman, « Kathãkali », porté par ces mains amies, arrivait en messager au Domaine de Kerbah. Le lendemain, un échange téléphonique confirmait la puissance que peuvent avoir les chemins invisibles qui nous guident. Mon roman débute à Ploërmel, ville de naissance de Jérôme Lebreton, se poursuit à Pondichéry, pour se terminer en forêt de Brocéliande, tout près de Ploërmel. Cette Inde qui a imprégné Manuel Pinol, le décorateur du domaine, peintre également à ses heures. Il a conçu chacun des éléments, chambres comme salon ou jardin, en ayant une Inde mythique et sublimée au cœur de sa création.

La suite de cette belle histoire est encore à écrire, mais je sais que c’est dans le jardin du domaine, à l’ombre d’une déesse hindoue, protégée par le Dieu Ganesh, que j’aimerai venir partager  un jour la genèse de l’écriture de mon roman, mêlée intimement à l’atmosphère de cet ancien couvent du 12ième siècle, vibrant désormais, par la grâce de ses propriétaires, des symboles bretons et hindous intimement mêlés.

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