Des jeunes engagés
En dépit de plusieurs décennies d’anomie, d’individualisme et d’hédonisme, l’esprit de sacrifice n’a pas quitté l’ensemble de la jeunesse comme en témoignent les engagements de nos armées sur des théâtres d’opération de plus en plus difficiles. Alors que chaque bataillon qui part en Afghanistan sait qu’il ne reviendra pas au complet, ses membres gardent une froide résolution. Les jeunes et moins jeunes, d’origines diverses, ne démissionnent pas en amont et se comportent admirablement sur le terrain. Parallèlement, les flux de recrutement ne fléchissent pas. Contrairement aux craintes du ministère et des états-majors, les pertes en Afghanistan n’ont pas diminué le volume des candidats, bien au contraire, et ce avant les premiers effets de la crise fin 2008. La seule différence est que ces jeunes sont plus souvent accompagnés par leurs parents dans leurs démarches… Pour maintenir un bon taux de sélection (10 candidats pour 1 poste d’officier, 5 pour 1 poste de sous-officier et 2 pour 1 poste d’engagé en moyenne), les armées doivent attirer dans un centre de recrutement 1/3 d’une classe d’âge masculine et 1/5 d’une classe d’âge féminine ! Les armées françaises sont les seules armées occidentales à ne pas souffrir de difficultés de recrutement. Quoique l’on puisse penser de l’opportunité de ces opérations extérieures, des jeunes sont toujours prêts à s’engager pour la société et à risquer leur vie pour la France et ses valeurs.
Messieurs les hommes politiques, un peu plus d’enthousiasme et de foi dans l’avenir du pays, son rayonnement, et la jeunesse vous suivra. Faites-les rêver par de grands desseins nationaux !
Merci pour votre soutien !
C’est tout à fait ce qui manque à notre pays : de grands desseins nationaux qui ouvrent des perspectives à notre jeunesse et rassemblent les citoyens dans une même volonté.