De nouvelles espèces
Voici une bonne nouvelle pour la biodiversité : alors que les scientifiques s’inquiètent de la disparition de certaines espèces, de nouvelles espèces apparaissent. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) le dernier recensement fait apparaître 123 nouvelles espèces découvertes dans les forêts tropicales de Bornéo, une région protégée, depuis 2007. On décompte 29 invertébrés, 17 poissons, 67 plantes, 5 grenouilles (dont une grenouille à tête plate, sans poumon et qui respire par la peau, découverte en 2008), 3 serpents, 5 reptiles.
Les chercheurs ont aussi trouvé la plus petite espèce connue de wallaby, un gecko aux yeux jaunes, un phasme considéré comme le plus long insecte au monde avec un corps d’un demi-mètre ainsi qu’une limace à longue queue, qui lance des « fléchettes d’amour » pleines d’hormones à son partenaire pour accroître les capacités de reproduction.
Source : http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?docId=2423357&rubId=4085
Je me demande tout de même : comment savoir si une espèce est nouvelle ou si elle nous était seulement inconnue ?
Par bonheur la nature s’adapte aux conditions les plus extrêmes. Une émission récente sur ARTE a montré à quel point la faune et la flore avaient su s’accommoder des radiations émises dans les
zones les plus contaminées de Tchernobyl. Depuis son apparition sur terre la vie l’a démontré à maintes reprises. Des espèces s’éteignent tandis que d’autres apparaissent. Il en a toujours été
ainsi.
Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie, mais je vois d’ici que cet article va vous attirer les foudres des écologistes radicaux qui vont tenter de le temporiser. Je m’arrête ici, sinon mon
commentaire risque de gâcher le caractère positif de ce blog.