La célèbre application Google Earth, qui permet d’avoir des vues aériennes de nombreux lieux de la planète, est utile même dans les domaines les plus inattendus, notamment la protection de l’environnement.

C’est notamment le cas de la lutte contre la fraude dans le domaine aquacole. Une équipe du Fisheries Centre de Vancouver (Canada) a utilisé la célèbre application pour comparer les piscicultures au large des côtes de Grèce et de Turquie, et les comparer aux données officielles collectées par la FAO (Food and Agriculture Organization, une organisation internationale dépendante de l’ONU). Bilan : les résultats déduits de Google Earth et les chiffres officiels de la FAO sont très proches pour ce qui concerne ces deux pays. Un résultat encourageant donc pour l’aquaculture en Méditerranée, mais aussi une bonne méthode de détection des élevages de poissons non déclarés.

A l’autre bout du monde, en Malaisie, l’application sert aux autorités publiques et aux ONG pour détecter les abattages d’arbres non autorisés et les occupations illégales de forêts publiques, des fléaux responsables de graves pertes sur le plan écologique et économique dans le pays.

Si, de l’aveu même de responsables d’ONG comme le WWF-Malaisie, cet outil ne dispense pas de la surveillance sur le terrain, il reste néanmoins utile pour lutter contre la déforestation.

Sources : http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-international-google-earth-contre-la-fraude-dans-l-aquaculture-98978343.html

http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-malaisie-google-earth-contre-la-deforestation-99193114.html

Alexis VERNIER