Une arche pour les espèces menacées

Un article paru sur le site du magazine « Sciences et Avenir » le 19 novembre 2015, intitulé « Une arche de Noé moderne recueille le patrimoine génétique de la faune menacée », aborde la mise en place d’un projet nommé « Frozen Ark », dont le but est de sauvegarder l’ADN et les cellules des espèces en danger, avant leur probable extinction.
Hébergé par l’Université de Nottingham au Royaume-Uni, le projet Frozen Ark (arche glacée) a été lancé il y a un peu plus de dix ans par un couple de scientifiques britanniques, et compte aujourd’hui vingt-deux partenaires (des zoos, des centres de recherche, des universités). Un total de 48 000 échantillons appartenant à 5 500 espèces ont ainsi été recueillis à travers le monde, et sont maintenant congelés à une température de -80 degrés.
Le professeur Ed Louis, l’un des administrateurs du projet, estime « qu’avec un peu de chance, nous pourrions sauver le patrimoine génétique d’à peu près tout », et souhaite aujourd’hui lever des fonds pour embaucher un directeur général.
Bryan Clarke, instigateur du projet aujourd’hui décédé, avait réussi à sauver l’espèce du Partula, petit escargot endémique de Tahiti, dont l’extinction avait été causée par l’introduction d’un autre escargot carnivore. Sa réintroduction à l’état sauvage est actuellement testée.
« Un jour, nous nous sommes regardés et nous avons pensé qu’il fallait faire de même pour d’autres espèces en danger. Mais il n’y avait rien pour l’ensemble de la faune, notamment pour les invertébrés, qui sont très importants », se souvient Ann Clarke.
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