Les villes du futur sont déjà là !
De plus en plus de municipalités recourent à des solutions innovantes pour diminuer leur facture énergétique et l’impact des infrastructures urbaines sur l’environnement.
Souvent insolites, elles se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone (ha, ha).
C’est ainsi qu’à Toulouse, l’énergie des réverbères publics est produite grâce aux pas des piétons, et des détecteurs de mouvements permettent de moduler l’éclairage en fonction de la fréquence des passages. Encore rare sur la voie publique, la technique était née… dans des boîtes de nuit !
Plus sérieusement, ce système permet d’économiser 70 % d’énergie (et ce alors que l’éclairage public pèse en moyenne 40 % de la facture d’électricité des communes françaises).
D’autres villes ont choisi d’agir sur les transports routiers, qu’il s’agisse de voitures individuelles ou d’utilitaires : à Rueil-Malmaison (banlieue Ouest de Paris), les habitants ont accès à un service de location de voitures électriques pour de petits trajets (pour un prix de 9 euros de l’heure, plus un abonnement mensuel de 10 euros). A Montpellier et Orléans, les livraisons des commerçants par camion sont autorisées le matin seulement, et sont réservées aux petites voitures électriques le reste de la journée.
Le chauffage urbain est aussi un puissant levier d’action : la ville de Valenciennes récupère la chaleur des eaux usées des salles de bains, machines à laver…pour chauffer 80 % de l’hôtel de ville, en lieu et place du chauffage classique ! Les économies réalisées permettent d’ailleurs à la ville d’investir dans l’isolation des murs de la mairie.
D’autres procédés de récupération de la chaleur provenant des nappes phréatiques, des eaux usées ou bien de la chaleur corporelle des êtres humains ont été mis en place dans d’autres lieux : dans une école à Pantin, dans une piscine à Levallois-Perret, à l’aéroport d’Orly, etc… Le blog Ecoloptimiste s’en était d’ailleurs fait l’écho dans les derniers mois (voir ci-dessous).
Et ensuite ? La prochaine révolution pourrait bien toucher les bâtiments d’habitation. C’est ainsi qu’à Vitry-sur-Seine (banlieue Sud-Est de Paris), démarre le chantier de l’immeuble de logements sociaux Candide : à terme, la construction comporterait 29 logements, avec chaleur thermique pompée dans la nappe, lumière naturelle dans les parties communes, jardin potager, et, sur le toit… une aire de jeu avec une éolienne !
La rédaction du blog suivra avec passion les prochains développements de ce chantier… et de tous les autres qui émergeront dans notre beau pays, d’ici les prochains mois et années !
Articles liés : http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-france-une-ecole-ecolo-qui-produit-plus-d-energie-qu-elle-n-en-consomme-56748462.html
… et à l’étranger : http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-suede-recuperer-la-chaleur-humaine-en-gare-de-stockholm-65348110.html