Jeux vidéos contre point de croix
Cela va peut-être vous paraître stupide, mais il y a quelques jours, je me suis réjouie quand mon fils (jeune collégien de 11 ans) est rentré de l’école en me disant : « Maman, j’adore le point de croix ». J’ai d’abord été très étonnée puis ravie.
Imaginez ma surprise lorsque j’ai entendu mon fils me parler de broderie, lui qui a tous les critères du vrai « petit dur » (heureux avec de la boue jusqu’aux genoux après un match de foot, parlant automobile plutôt que tricot avec son père….) Et je le vois sortir de son cartable, un petit morceau de toile aïda, du fil, une aiguille et un début d’ouvrage semblant plutôt correct !
Et pourtant, comme la plupart des enfants de sa génération, il a une facheuse tendance à être passionné par les nouvelles technologies et divers jeux vidéos ; jusqu’à présent, à mon grand désespoir d’ailleurs, je l’entendais plus souvent me parler du dernier jeu à la mode que son copain avait acheté ou du nombre de points marqués sur telle ou telle partie, que de broderie.
En fait, une dame est venue animée leurs heures de récréation par un atelier broderie pour les élèves intéressés ou curieux de découvrir le point de croix. Contre toute attente, cela a plu aux élèves et pas seulement aux filles.
Voilà, cela peut paraître tout bête et rétro, mais depuis deux jours j’ai un garçon qui a lâché la télé et la manette et qui se passionne pour les dessins qu’il arrive à reproduire avec son aiguille et ses fils. C’est pour moi une petite dose de joie de voir que les pratiques anciennes peuvent encore intéresser et apporter du plaisir aux plus jeunes. Il suffisait d’essayer.
Superbe !